Terminé le 18.09.22
Karin Borghouts. Paris Impasse
Entre 2011 et 2021, la photographe belge Karin Borghouts a répertorié en images les impasses de Paris, notamment grâce à une résidence d’artiste que lui a octroyée la Communauté flamande en 2015.
Paris est la ville la plus peuplée d’Europe, avec plus de 20 000 habitants au kilomètre carré, et compte plus de 600 rues sans issue. C’est à un recensement méthodique, arrondissement par arrondissement, des impasses de Paris que Karin Borghouts a procedé, photographiant ainsi près de 400 impasses avec comme exigences pour chacune de ses photographies un travail technique à la chambre, une position constante de la ligne d’horizon, la rigueur de la composition, l’absence de figure humaine.
Karin Borghouts (Kapellen, 1959) a étudié la peinture et la sculpture. Après avoir travaillé comme graphiste, elle se découvre une vocation de photographe et intègre ces autres disciplines dans sa photographie. Elle est surtout connue pour ses photos de bâtiments et d’intérieurs, de sites dans l’espace public et de musées, lesquels se présentent comme une scène d’où la figure humaine est absente.
Elle travaille sur ses propres projets et exerce diverses missions pour des musées, des institutions culturelles, les pouvoirs publics, des architectes et des éditeurs. Parmi ses projets artistiques, on retiendra avant tout The House, dans lequel elle met en image les intérieurs calcinés de la maison de son enfance, emportée par les flammes. En 2005, elle a reçu la commande prestigieuse European Eyes on Japan. Elle a été en 2012 et 2013 photographe de la ville d’Anvers. Elle a également mis en image à partir de 2011, en qualité de photographe de chantier, la rénovation du Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers.
Elle a à son actif de nombreuses expositions en Belgique et à l’étranger, tant en solo qu’en groupe, ainsi que, diverses publications comme The House, Paris Impasse, Vincent was here et Antwerpen Stad verbeeld. On trouve notamment ses œuvres dans les collections des musées de la photographie d’Anvers et de Charleroi, au MAS à Anvers et au STAM à Gand, ainsi que dans les collections d’œuvres d’art de Proximus et de l’Université d’Anvers.