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Futures

01/02/25 - 18/05/25

Présenté
dans la salle
3
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Elle se fera caresse. Lucie Pastureau

« La caresse est tour à tour la main sur la fourrure de l’animal, la danse et la rencontre de la peau de l’autre, une présence à soi- même et au corps qui grandit ou se transforme.
La caresse est enfin la photographie et la lumière même venant frôler les êtres et les capturer. »

Lucie Pastureau

En butant sur la difficulté de choisir entre différentes séries, Lucie Pastureau a retraversé ses images en partant de l’idée ambivalente de la fragilité et de la force. Tour à tour douces ou rugueuses, les photographies viennent livrer un nouveau récit.

La photographe a fait le choix de déraciner les images de leurs séries, de les entremêler et d’en observer les résonances et les rhizomes, dans une volonté de donner à voir l’opacité, l’énigme de l’image elle-même.

 

Biographie

Après des études à l’Institut d’Arts Visuels d’Orléans en section communication, Lucie Pastureau intègre l’école Nationale des Arts Décoratifs de Paris en section photographie. Diplômée en 2008, elle co-crée la même année, avec Lionel Pralus et Hortense Vinet, le collectif Faux Amis. Lucie y développe en partie ses recherches sur la photographie et le texte en diversifiant les supports, vidéo, installation, édition...

Particulièrement sensible à l’imagerie familiale et aux petites choses du quotidien, elle tente de tracer une cartographie intimiste d’un territoire, d’un groupe ou d’un individu. C’est ainsi qu’elle s’intéresse aux périodes de transitions, entrainant un déséquilibre, une bascule d’un état à un autre. L’adolescence, la sortie du cocon familial, le lieu de soin sont autant de sujets qui l’animent. C’est par la photographie qu’elle tente de capter ces micros chamboulements intérieurs et envisage sa pratique comme une recherche : aiguiser les mots, manipuler les images, les ordonner et les classer, en étudier les potentiels narratifs...

Elle alterne résidences d’artistes (Mission, ARTU, CLEA, résidence de création), expositions/projections en festival, cours (Institut pour la photographie, Université, ateliers divers), presse et projets corporate. En 2012, Lucie Pastureau intègre l’agence Hans Lucas et travaille régulièrement pour la presse dans le Nord, en collaborant principalement avec le journal Le Monde.

Membre de l’ADAGP depuis 2023.

Lucie Pastureau De la série Géophonie, ce qui s’apprivoise et ce qui s’ensauvage, 2021 © Lucie Pastureau /La Brasserie - Centre d’Art