
Œuvre de juin
Le mois de juin rime souvent avec les examens pour les écoliers et les étudiants mais il amène aussi avec lui l’impatience des vacances.
Chaque mois, le Musée de la Photographie met en lumière une œuvre issue de ses collections. Une occasion unique de découvrir une photographie sortie des réserves.
Le mois de juin rime souvent avec les examens pour les écoliers et les étudiants mais il amène aussi avec lui l’impatience des vacances.
Laure Albin Guillot compte parmi ces artistes célèbres de leur vivant et dont le temps a effacé la mémoire.
Si les termes « intime, sensible et féminin » sont ceux qui viennent spontanément à la découverte des photographies de Katrien De Blauwer, à y regarder de plus près, on peut aussi y voir une certaine violence dans le geste.
Les photographies de Georges Desgain ont rejoint depuis trente ans la collection du Musée. Il s’agit d’un petit ensemble contenant principalement des vues de paysages bucoliques et maritimes, animés, ou non, de quelques personnages en arrière-plan.
En 1981, à Barrie, une ville au nord de Toronto, une trentaine de femmes tiennent, durant plusieurs mois, un piquet de grève dans un entrepôt de l’entreprise RadioShack.
Réaliser des photographies de scène est un art consommé. Il faut réussir à capter l’énergie de l’instant, à rendre l’expression des artistes, à témoigner de l’ambiance, tout en effaçant la présence de l’appareil photographique. Avez-vous déjà vu un photographe de plateau en action ?
Que restera-t-il de nous quand le temps aura fait son œuvre, quand les souvenirs des proches – bien que transmis à d’autres générations – se seront étiolés, qu’une centaine d’années se seront écoulées ?
Franco Fontana s’affirme hors des sentiers battus, des parcours habituels ou des démarches artistiques convenues.
Photographe discret, Hugues de Wurstemberger s’est formé à l’école d’art « Le 75 » à Bruxelles où il reviendra en tant qu’enseignant. Il se fait connaître par le journal photographique de ses rondes de nuit au sein de la garde suisse pontificale au Vatican.
Bill Brandt est un virtuose de l’image. Cette photographie à la composition simple qui donne à voir une superbe évocation de l’étreinte amoureuse en témoigne.
Souvent décrit comme un pionnier dans le domaine du journalisme photographique, Andrew Pitcairn-Knowles figure parmi ces photographes qui guettent et dévoilent la poésie du quotidien. Un quotidien joyeux de l’époque édouardienne où le temps libre vient de faire son apparition.
Jean Le Gac est une figure incontournable de l’art contemporain français. Dès son plus jeune âge, ses talents pour la peinture se dévoilent.
Les photographies de l’intimité du couple, et plus particulièrement celles réalisées une fois la porte de la chambre fermée, sont, sans doute par pudeur, relativement rares au sein de la photographie de famille ou, du moins, parmi les images montrées ou confiées par les donateurs.
La photographie possède cette incroyable qualité de nous faire remonter le temps, de nous plonger dans des univers aujourd’hui disparus et d’en appréhender les inaccessibles beautés. Ces quatre vues du Japon du XIXe siècle témoignent justement d’un monde en changement.
Assise, le sourire un peu crispé, tenant d’une main un magazine et de l’autre un stylo, Pam, 42 ans, prend la pose dans sa cuisine. Posant seuls ou ensemble, les protagonistes rejouent pour la photographe les gestes de leur quotidien.
Le « bonjour » du marcheur, le bruit des talons sur le sol, le cri des enfants, l’essieu grinçant d’une calèche, autant de sons qui semblent s’échapper de cette photographie représentant une place génoise, en pleine journée, lieu d’activité et de passage.
Pour qui rêvait, le temps d’un instant, d’être aux commandes d’un avion, d’un paquebot, ou d’un monocycle ; d’endosser le rôle d’un ivrogne, d’un dompteur de lion ou autres personnages farfelus titillant l’imaginaire, les studios photographiques et les fêtes foraines étaient un véritable terrain de jeu.
Dremmwel est un documentaire à la fois transversal et transmedia sur l’exploitation des ressources halieutiques en mer. En 2015, Pierre Vanneste débute ce projet dans lequel il dépasse le cadre classique du reportage.
Le point de départ de la série Paradise City fut la découverte, il y a une quinzaine d’années, par Sébastien Cuvelier d’un journal de bord de son oncle relatant son voyage vers Persépolis en 1971.
Sous nos yeux, une photographie « classique » de paysage s’expose.
Nous sommes autour de 1900, dans l’atelier du peintre, graveur et sculpteur Louis-Gustave Cambier (1874-1949), les apprentis suspendent leur geste, d’autres ne prêtent guère attention au photographe.
Chuck Samuels est passé maître dans l’art du détournement photographique. La somme de son travail vient d’être récemment publiée dans un ouvrage au titre évocateur: Devenir la photographie.
En cette période estivale, cette photographie issue d’une chronique familiale invite à profiter des belles possibilités de l’été. La jeune femme au sourire engageant est Denise, l’épouse d’Edouard Cluytens.
Nous connaissons peu de choses sur l’auteur de cette photographie. Son nom est Edgard Wuyame, pharmacien de profession et photographe amateur à Godinne (Yvoir - Namur).
Quand ?